« L’entraide est un échange de services gratuits entre agriculteurs. Les échanges peuvent porter sur des services en travail (participation personnelle à des travaux sur l’exploitation…) et/ou en moyens d’exploitation (mise à disposition de machines) », explique Alain Jubin, directeur du service conseil ressources humaines au CERBrocéliande. La qualité d’agriculteur est essentielle. Celui qui apporte son aide est appelé le prestataire et celui qui reçoit le bénéficiaire. Le service peut être rendu par l’agriculteur lui-même, ou ses salariés ou les membres de sa famille (conjoint, enfant). « Sur ce dernier point, attention à la structure juridique de l’exploitation dans le cadre sociétaire au risque d’une remise en cause par la MSA », prévient le conseiller. L’entraide implique gratuité, réciprocité et équivalence. Le système repose sur l’échange réciproque comme vous l’indiquez, il vient chez vous et vous lui rendez le change. Elle peut être occasionnelle, temporaire, plus ou moins régulière. L’échange doit être équitable. C’est un contrat à titre gratuit. « Toutefois, le bénéficiaire du service peut rembourser l’exploitant prestataire pour tous les frais engagés dans le cadre de l’entraide (frais de carburant) », précise le conseiller. Le plus souvent, l’entraide n’est pas formalisée, c’est un accord tacite. Le régime de l’entraide prévoit que la personne qui aide reste responsable des accidents du travail survenus. Si toutes les conditions de l’entraide sont réunies, le prestataire est couvert par son assurance Accidents du travail des exploitants agricoles (Atexa) comme s’il était sur sa propre exploitation.
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